Morvillers-Saint-Saturnin

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Morvillers-Saint-Saturnin
Morvillers-Saint-Saturnin
L'église Saint-Saturnin.
Blason de Morvillers-Saint-Saturnin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Anthony Guichard
2020-2026
Code postal 80290
Code commune 80573
Démographie
Population
municipale
382 hab. (2021 en diminution de 7,06 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 53″ nord, 1° 49′ 35″ est
Altitude Min. 188 m
Max. 216 m
Superficie 12,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Morvillers-Saint-Saturnin est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Morvillers-Saint-Saturnin est un village picard situé à 6 km à l'est d'Aumale (Seine-Maritime) et à proximité de la Normandie.

Il est aisément accessible par l'autoroute A29. Les anciennes RN 29 (actuelle RD 1029) et RN 15bis (actuelle RD 315) se croisent au hameau du Coq Gaulois.

Situé sur un plateau venteux, il accueille plusieurs éoliennes.

Les éoliennes de Morvillers-Saint-Saturnin.

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune est composée de plusieurs hameaux, outre le chef-lieu de Morvillers-Saint-Saturnin[1] : Charny et Digeon.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Morvillers-Saint-Saturnin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (Digeon) (ligne no 32), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Morviler (1208) ; Morviles (1214) ; Morvillers (1389) ; Morviller (1263) ; Mortuovillaris ? (1219) ; Morville (1423) ; Morvillier (1574) ; Morvilles (1631) ; Morlay (1657) ; Morvilliers (1757) ; Morviliers-St-Saturnin (1790)[15].

La commune de Morvillers, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Saint-Saturnin et prend sa toponymie actuelle de Morvillers-Saint-Saturnin[16].

Saint-Saturnin est attesté sous la forme S. Saturnin en 1733.

Pour le hameau Étotonne, le lieu-dit, autrefois paroisse d'Aumale, son nom serait dû à Estalonne, diminutif de stal, petit établissement[17].

Le hameau Digeon est attesté sous les formes Dijon en 1729 ; Digeon en 1857-61[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, un sanctuaire était implanté au lieu-dit « Digeon ». Ce lieu de culte gallo-romain connu au XIXe siècle comme la « terre d'argent » a été redécouvert en 1976 par le biais de prospections aériennes puis fouillé entre les années 1983 et 1985 par Christiane Delplace. Ces campagnes de fouilles programmées ont été motivées par une série de pillages sur le site au début des années 1980 et l'arrivée de monnaies gauloises originaires de « Digeon » sur le marché noir des numismates[19]. Les origines de ce sanctuaire sont mal connues, le mobilier antérieur à la conquête romaine (La Tène finale et moyenne) est erratique. Parmi les découvertes remarquables, on peut citer des lots de monnaies dominés par un ensemble « au coq »[20], des fibules et autres bijoux ou accessoires en bronze (pinces à épiler, anneaux, perles...)[21], des lamelles de bronze votives[22], des jetons en plomb[23], des outils et armes en fer miniatures (probablement des offrandes)[24], des fragments d'inscriptions sur pierres calcaires[19] et des ossements d'animaux[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[26],[27]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [28], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[29].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [30].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1967 après 1967 Louis Talva[31]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 2001 Jean-Claude Fourquez[32]    
mars 2001 novembre 2018[33] M. Dominique Magnier DVC Vice-président de la CCSOA (2014 → 2016)
Vice-président de la CC2SO (2017 → 2018)
Décédé en fonctions
février 2019[34],[1] En cours
(au 8 octobre 2020)
Anthony Guichard   Artisan métallier
Réélu pour le mandat 2020-2026[35],[36]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 382 habitants[Note 2], en diminution de 7,06 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9941 0681 045923722717722733729
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
681677658645594571544507516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
480506438448460436439465477
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
397374322350385360363409406
2021 - - - - - - - -
382--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les classes de Gauville, du hameau de Digeon et de Lignières-Châtelain sont organisées au sein d'un regroupement pédagogique[40].

Une école maternelle est implantée au hameau de Digeon, elle compte 55 élèves pour l'année scolaire 2018-2019[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Digeon, édifié en façade de la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Pasteur.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux
  • Église Saint-Saturnin.
Édifice de brique du XVIe siècle, situé dans le cimetière de Morvillers.
  • Chapelle Notre-Dame, à Étotonne (hameau du village), datant initialement du XIIIe siècle, en briques[42],[17].
  • Oratoire dédié à Notre-Dame de Lourdes, vers Lignières-Châtelain, établi vers 1880[17].
  • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Pasteur à Digeon, construite en briques en 1844.
Patrimoine civil
Le château de Digeon
Mare, à côté du château de Digeon
  • Château de Digeon, de 1860[43].
  • Jardin floral du château de Digeon[44].

.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marcel Audemard d'Alançon, lieutenant et pilote français dont l'avion, abattu en combat aérien lors de la protection d'une mission de reconnaissance effectuée par un Potez 63.11, s'est écrasé sur le territoire de la commune le pendant la bataille de France.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'argent aux deux fasces de gueules.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Anthony Guichard élu maire », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3592,‎ , p. 32 « Anthony Guichard est âgé de 33 ans. Il est artisan métallier à Quincampoix-Fleuzy. Il est l'un des plus jeunes maires de la Communauté de communes Somme Sud-Ouest ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Morvillers-Saint-Saturnin et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Trans80, Hauts-de-France », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 89 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. a b et c André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 149 (ASIN B000WR15W8).
  18. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 291 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  19. a et b Christiane Delplace, « Relation préliminaire aux fouilles de 1983 à 1985 », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, no 1,‎ , p. 83–98 (DOI 10.3406/pica.1986.1498, lire en ligne, consulté le ).
  20. Louis-Pol Delestrée et Christiane Delplace, « Les monnaies gauloises de Digeon (Somme). Les ramassages de surface : première approche statistique », Revue archéologique de Picardie, vol. 1, no 1,‎ , p. 13–22 (DOI 10.3406/pica.1986.1482, lire en ligne, consulté le ).
  21. Françoise Jobic, « Le mobilier en bronze du sanctuaire de Digeon », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, no 1,‎ , p. 99–107 (DOI 10.3406/pica.1986.1499, lire en ligne, consulté le ).
  22. Delplace Christiane, "Lamelles de bronze et tessères en plomb votives du grand sanctuaire de Digeon (80).", Cahiers numismatiques. Bulletin de la Société d’études numismatiques et archéologiques, 1986, 89, p. 179-183.
  23. Christiane Delplace, "Jetons en plomb votifs du sanctuaire de Digeon." In : Lodewijckx M. (éd.), Belgian archaeology in a European setting: Album amicorum, prof. J. R. Mertens. Vol. 1. Louvain : Leuven University Press, 2001, p. 89-91. (Acta archaeologica lovaniensia. Monographiae ; 12)
  24. André Rapin, « Le mobilier en fer du sanctuaire de Digeon », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, no 1,‎ , p. 115–117 (DOI 10.3406/pica.1986.1501, lire en ligne, consulté le ).
  25. Patrice Méniel, « Les restes animaux du sanctuaire de Digeon », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, no 1,‎ , p. 109–113 (DOI 10.3406/pica.1986.1500, lire en ligne, consulté le ).
  26. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  27. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  28. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  29. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
  30. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  31. « Cinquante ans de mariage pour Françoise et André », Le Réveil de Neufchâtel, édition Bresle-Oise-Somme, no 3499,‎ , p. 20 (ISSN 1779-3769) « C'est le 22 avril 1967 en la mairie de Morvillers-Saint-Saturnin qu'ils ont officialisé leur union devant Louis Talva, maire à l'époque ».
  32. « À la découverte de Morvillers-Saint-Saturnin : Sandra Baudelot a entraîné une cinquantaine de personnes dans une balade commentée autour de la grande place. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Claude Fourquez, aujourd’hui décédé, mais élu depuis les années 1950 et maire de 1971 à 2001 ».
  33. « Retour aux urnes le 27 janvier à Morvillers-Saint-Saturnin (Somme) : Suite au décès de Dominique Magnier, maire de Morvillers-Saint-Saturnin, les habitants retourneront aux urnes dimanche 27 janvier pour élire un conseiller municipal », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Le changement dans la jeunesse : Anthony Guichard, 33 ans, vient d'être élu maire de la commune », Courrier picard, édition sud-amiénois,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  35. Pierre-Emmanuel Reger, « Municipales 2020 : à Morvillers-Saint-Saturnin, Anthony Guichard présente sa liste : Élu maire de Morvillers-Saint-Saturnin (Somme) en 2019, Anthony Guichard brigue un nouveau mandat. Il a présenté sa liste. », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Une des six classes menacée », Courrier picard,‎ , p. 12.
  41. « L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale ».
  42. « Chapelle Notre-Dame, parfois appelée Saint-Hormisdas (Étotonne) », Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  43. « Château de Digeon », notice no PA80000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Jardin d'agrément du château de Digeon », notice no IA80000522, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.